SOUVENIRS AFFREUX
Ce jour là, je me souviens comme si c’était hier,
Ces bâtonnets enflammés qui donnèrent une triste lumière,
Il n’était plus question d’une lueur despoir,
Mes larmes qui reflétaient la lenteur des flammes,
Ce jour là, Je me souviens comme si c’était hier,
Personne ne me consolait,
Mais maman n’agonisait pas,
Non ! Loin de là ! bien pire ! Vers le ciel, elle était sur ses pas,
Ce jour là, je me souviens comme si c’était hier,
Je l’ai vu étendu, c’était cette fois ci la dernière,
Je n’y croyais nerveusement pas,
Pourtant il fallait bien supporter le poids.
Amoulaye Carlos